Rupeni Caucaunibuca

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Rupeni Caucaunibuca
Description de l'image Rupeni Caucaunibuca - Entrainement du stade toulousain du 18 juillet 2011 (2).jpg.
Fiche d'identité
Naissance (43 ans)
Nabouwalu (Fidji)
Taille 1,78 m (5 10)
Surnom Caucau, Rups
Poste Ailier, Centre
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
2001-2003
2002-2004
2004-2010
2010-2012
2013-2014
2014
2015
Northland
Blues
Agen
Toulouse
Northland
Agen
Kandy SC
18 (75)[1]
14 (75)[1]
108 (325)[2]
13 (25)[2]
3 (10)[2]
3 (0)
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
2003-2010 Fidji 7 (45)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 30 octobre 2015.

Rupeni Caucaunibuca, dit Caucau (dans sa langue maternelle, on prononce "Saossaonimboussa"), né le à Nabouwalu aux Fidji, est un joueur de rugby à XV et à sept fidjien. Il a joué en équipe des Fidji et évolue au poste d'ailier ou de centre. Il mesure 1 mètre 78 pour 120 kg. Il joue actuellement au Rugby à sept au Sri Lanka. Il a joué en Nouvelle-Zélande pour la province du Northland. Il a aussi effectué par le passé un passage marquant de 6 ans au SU Agen[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est reconnu dans le monde entier comme étant l'un des joueurs les plus rapides et les plus spectaculaires[4],[5]. L'international écossais Chris Paterson estime que « lorsqu'il est en forme, il peut être le meilleur joueur du monde, doté d'un incroyable talent [et] qui peut gagner un match à lui tout seul[6]. »

Il a honoré sa première cape internationale en équipe des Fidji le 18 août 2003 contre l'équipe d'Argentine.

Il a participé à la coupe du monde 2003 et y a marqué trois essais dont un contre l'équipe de France. Après avoir été meilleur marqueur du Top 16 en 2004-05 avec le SU Agen (16 essais marqués)[7] et 2005-06 (17 essais)[8], il connaît une saison creuse en 2006-07 avec un unique essai marqué en huit rencontres de championnat[9].

Il a défrayé plusieurs fois la chronique par ses retards, ses absences injustifiés et sa surcharge pondérale constante. Il a été suspendu pendant un an par la fédération fidjienne de rugby pour avoir refusé trois sélections contre les Samoa, les Tonga et la Nouvelle-Zélande au cours de l'été 2005. Il a ainsi manqué la tournée d'automne des Fidji en Europe et le Pacific Nations Cup 2006[10]. Il écope en outre de trois mois de suspension à la suite d'un contrôle positif au cannabis[11]. Il n'a pas été retenu dans la sélection fidjienne qui participe à la coupe du monde de rugby en septembre 2007[12].

Il est licencié par son club, le SU Agen en août 2007 pour ses manquements répétés à la discipline[13] avant d'être réintégré le 27 septembre 2007[14]. Il est finalement libéré en février 2008 avant la fin de son contrat[15]. À l'inter saison, il est annoncé dans plusieurs clubs (dont Leicester ou le Racing Métro) mais sans qu'aucun de ces contacts n'aboutisse. En novembre 2008, c'est finalement avec le SU Agen qu'il revient à la compétition. Pour son match de reprise, il inscrit le seul essai du match, permettant à son équipe de l'emporter sur le fil 13-12 à Lyon. En février 2009, Rupeni Caucaunibuca signe pour deux années supplémentaires avec le club agenais (jusqu'en 2011)[16]. En 2010, étant revenu en France après la reprise du Top 14, 7 semaines après la reprise de l'entraînement du SU Agen (le 12 juillet, puis une rallonge pour le 24 juillet à la suite d'une blessure à l'épaule), avec de plus un poids de forme inacceptable pour les dirigeants (128 kg au lieu des 110 réclamés par le club en fin de saison 2010), il est finalement libéré de sa dernière année de contrat[17] et rejoint Toulouse en tant que joker médical.

En novembre 2010, il est invité avec les Barbarians français pour jouer un match contre les Tonga au Stade des Alpes à Grenoble[18]. Ce match est aussi le jubilé de Jean-Baptiste Elissalde. Les Baa-Baas s'inclinent 27 à 28[19].

Après une saison sans club il signe à l'inter saison 2013 en Nouvelle-Zélande dans le National Provincial Championship où il joue pour la province du Northland dix ans après avoir déjà joué pour cette équipe.

En 2014 il signe à nouveau avec le SU Agen pour un an. Il quitte le club le 26 novembre et décide dans l'optique des Jeux olympiques d'été de 2016, de tenter sa chance au Rugby à sept au Sri Lanka.

Statistiques[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

En coupe du monde :

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Reupeni Caucaunibuca », sur rugbyhistory.co.nz (consulté le )
  2. a b et c « Rupeni Caucaunibuca », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
  3. « Votre radio d’opinions : émissions politiques, de société et de sport », sur RMC, RMC (consulté le ).
  4. « Rupeni Caucaunibuca élu meilleur joueur du Top 14 » Libération, 9 octobre 2006
  5. CNN, 9 octobre 2006
  6. « « Paterson ready to face "world's best player" » Edinburgh News, 15 novembre 2006 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. Les meilleurs marqueurs d'essais 2004-2005, LNR.fr « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  8. Les meilleurs marqueurs d'essais 2005-2006, LNR.fr
  9. Fiche joueur, Rugbyrama.fr
  10. « Caucau handed one-year Fiji ban » BBC Sport, 25 août 2005
  11. Caucau positif au cannabis ; 8 juin 2007 ; rugbyrama.fr
  12. « Rupeni puni, les Fidji aussi ? » Sport365.fr
  13. Caucaunibuca licencié ; 6 août 2007; L'Équipe.fr
  14. « Pro D2: Caucau de retour à Agen » Sports.fr
  15. Caucaunibuca libéré ; 21 février 2008 ; rugbyrama.fr
  16. Pro D2. Caucaunibuca frappe, Agen gagne, article du 7 décembre 2008 consulté le 7 décembre 2008 de Bertrand Chomeil de ladepeche.fr
  17. Top 14. Caucaunibuca libéré, article du 6 septembre 2010 consulté le 6 septembre 2010 de Emilie DUDON de rugbyrama.fr
  18. « Barbarians vs Tonga - Composition des Baabaas », sur www.lerugbynistere.fr, (consulté le )
  19. « Barbarian Rugby Club vs Tonga », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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